Le Monde de Max
Nuweiba / Egypte - 7 janvier 2009
 
A Irbid, en Jordanie, je voulais acheter un ballon. Comme le vendeur m’annonçait un prix trop élevé, Mohamed (un monsieur qui nous a fait plein de cadeaux) m’a aidé à baisser le prix. Merci Mohamed.
Chaque jour, je jouais au foot avec les enfants du quartier. Loane a eu un coup de cœur pour un garçon qui avait 14 ans. C’est vrai qu’il était très sympa et souriant. Mohamed nous a offert des fruits et légumes régulièrement. Il m’était inconfortable de ne pas apprécier certains de ses cadeaux. Je me trouvais capricieux. Il était tellement serviable, alors j’ai même goûté le lait de riz.
Un autre Mohamed, le frère d’Atiff, m’a offert un bonnet blanc et un brassard jordanien. Nous sommes allés tous les 2 à l’autre bout de la ville où il l’avait repéré pendant la promenade que nous avions fait avec Atiff et lui quelques heures auparavant. En rentrant, nous avopns joué au ballon avec les grands enfants qui étaient encore dehors. En partant, la police nous a escortés.
Petra : roi des voleurs. Un épicier a voulu me vendre une bouteille d’eau 1.5 JD au lieu de 0,20 JD, alors je l’ai reposée sur son comptoir et suis parti. L’épicier voisin me la faisait 0,50 JD. Trop cher, mais pour Petra, c’était correct. Quand on sait qu’à Irbid le sandwich falafel est 0,20 JD, j’étais plus qu’halluciné…
 
Aqaba en Jordanie. Le monsieur d’un magasin nous demandait 35 JD pour un masque et tuba payé 15 JD dans une autre boutique. Impossible de marchander le prix. Il refusait même de nous laisser essayer un autre masque à 13 JD, prétendant que c’était de la mauvaise qualité. Nous avons rencontré 3 parisiens sur le trottoir, ils étaient en trai de prendre des photos de Casita. Plus tard, nous les avons croisés dans le magasin du monsieur qui ne laisse pas essayer les masques. Ils voulaient acheter le journal « Le Monde » qui était 5JD. Ils n’avaient que 4,5 JD. Le marchand voulait absolument ses 5 JD. Ils sont repartis sans le journal.
Je voulais faire un cadeau à papa et maman (une bouteille avec un dessin en sable dedans). J’ai regardé les prix à différents  endroits. Dans une boutique, un monsieur me la faisait 2 JD. Encore trop cher. Mais quand je suis sorti, il m’a proposé à 1 JD. J’ai acheté. Et là, maman n’était pas contente car on a une liste avec les 5 choses qui nous feraient plaisir et cette bouteille n’était pas sur cette liste. Maman croyait que c’était pour moi et m’a grondé et rappelé la règle. J’ai été obligé de lui dire pourquoi c’était et du coup elle était toute désolée et m’a consolé. Du coup, c’est devenu le cadeau de papa. Je lui ai donné une fois arrivé à Casita. Juste avant je suis sorti avec Loane, parce qu’on voulait faire le cadeau ensemble et je lui ai dit que vu que je l’avais acheté seul, si ça jouait pour elle, on dirait que c’est de nous deux et on ferait un autre cadeau à maman en Egypte.
Port d’Aqaba. J’étais impatient de monter dans le bateau. Cela  a été difficile pour moi d’attendre sans savoir à quelle heure partirait le bateau. Personne n’avait aucune idée de quand le bateau partait. Sinon, j’ai trouvé la traversée plutôt courte.
Certains jours à certaines heures, les avions militaires et hélicoptères nous rappellent qu’en face, en Israël, il y a la guerre avec les Palestiniens. Je trouve que c’est triste ce qui se passe.
Je suis heureux de pouvoir me baigner dans la mer rouge et je suis fier de moi, parce que je n’ai plus peur d’aller nager au large dans la mer.
 
Irbid / Jordanie - 19 décembre 2008
 
Les chimères, c’était magnifique et ça nous changeait de l’ambiance d’Olympos où on se sentait pas très bien. Y avait la montagne juste à côté et c’était bizarre comme endroit. On avait un peu peur des fois. En Capadocce, c’était impressionnant. J’ai aimé les cheminées de fée, les villes souterraines, les églises et aussi le château de Uçishar. On est monté dessus avec papa, Loane et Sam. J’étais le seul à pas avoir le vertige en haut. Ca m’a étonné de voir que les autres avaient peur et moi pas. J’étais fier de moi. A Antakya je me suis fait des copains. On a joué au foot avec 4 enfants. Ils étaient très sympas. On a joué tous les jours. Moi comme je joue pas souvent au foot je voulais toujours jouer au foot et eux comme ils ont pas souvent un frisbee, ils voulaient toujours jouer au frisbee avec moi. Alors des fois, je jouais au frisbee et au foot en même temps. Le soir, j’étais crevé et j’avais mal aux jambes. On a eu plein d’invitation, une fois chez Utku pour le thé. Là on a fait du break et on a regardé des videos de break sur you tube. Je lui ai montré le film de mon camp de break à St-Prex sur daily motion. Un autre jour on a soupé chez Ekin et le lendemain on a pris le petit déjeûner chez un monsieur français. C’était très difficile de dire au-revoir. Je voulais pas partir. C’était vraiment  cool à Antakya. A Samandag au bord de la mer, y avait un bateau échoué. La plage était grande. J’ai pu faire du vélo dans les gouilles sur le sable. C’était cool. A la frontière en Syrie on a dû attendre 3 heures. On a profité de faire une heure d’école avec maman. En Syrie, les camions sont décorés avec des lumières et des feux qui clignotent. Là où on s’est arrêté, il y avait une panne d’électricité. C’est pas gagné pour eux l’électricité. A Alep, on a visité la ville. J’avais l’impression que c’était plus grand qu’Istanbul, en tout cas le centre. La citadelle d’Alep est impressionnante aussi.
 
Morges, Suisse - 20.6.2008
 
On est allé aux chutes du Rhin. Loane a trouvé un caneton et on l’a pris jusqu’au lac de Untersee, en Suisse allemande. Ça m’a fait de la peine quand Loane l’a remis à l’eau, parce qu’il a essayé de revenir avec nous, donc Loane l’a lancé dans l’eau. Quand on était vers lui il n’y avait pas d’autres canards et quand on est parti, il y a eu un attroupement de canards.
Ça nous a fait chaud au cœur. On s’est dit qu’une canne le nourrirait.
 
Lausanne, Suisse - 6.5.2008
 
En espagne, on a pu se baigner dans la mer. Elle était chaude. On a joué sur la plage le soir avec papa, j'ai fait un chateau en kapla avec Sam dans le sable. J'ai appris aussi à faire des flicflac.
 
Suisse romande - 2.4.2008
 
Voici mon slam du 26 mars :
 
"Je ne savais pas comment commencer alors j’ai commencé par me mettre les doigts dans le nez. Ca vous fait rire. Moi me dire que mourir ça veut dire ne plus rire, ne pas dire, souffrir et pire ne plus mourir, car ces FI-NI. FINI pour nous. Non plus, plus de bisous, de joujous et de tout. Au fond c’est à cause de nous et tout ce qui pollue en tue bien plus d’un dans ce putain de monde. Le monde est grand et souvent il y en a qui s’envolent vers Satan, alors que le paradis existe aussi. Mais ils l’oublient. Alors en parler, le rappellera peut-être. Maintenant, il sera habité par des gens chargés de penser à lui. Mais pourquoi, mais pourquoi existe-t-il cet être insolent, violent cruel. Il détruit les chapelles où le dimanche, les gens venaient, passaient, priaient, jouaient. Revenons au présent ! Bien sûr Satan n’est plus méchant. Le paradis et lui ne font plus qu’un. Un gentil être vivant. Alors arrêtons de dire « il va au paradis, il va vers Satan… » Il ira vers cet être gentil. Mais c’est fini pour ces êtres qui nous ont fait naître. Maître, ramène-les, ils vont me manquer. La mort a tort de s’imposer. Chassez. Chassez-la plus loin que devant toi et moi…"
 
Grandvaux, Suisse - 29.2.2008
 
Voici le slam que j'ai écrit pendant l'école à la maison et que j'ai dit sur scène le 27 février 2008 au théâtre 2.21.
 
"On en a rêvé, puis parlé. De quoi ? Du grand départ pour découvrir et s'ouvrir à un nouvel avenir. Découvrir c'est que du plaisir. Mais partir, c'est dur. Quitter les proches, c'est pas dans la poche. mais je sais qu'ils nous garderont toujours dans leurs coeurs et moi je leur donnerai tout ce que j'ai de meilleur. Ne plus aller chez ma mémé pour  recevoir ses baisers, ça me donne envie de pleurer. L'oublier, impossible, elle est mon soleil. Didier, Didier, toi sur qui j'ai toujours pu compter. Tu vas me manquer. Ca c'est sûr. Peut-être qu'on se reverra à Cuba ou en Alaska. On verra. En tout cas, prends bien soin  de toi. Et toi Christina, la reine des marraines, est-ce que ça te fait de la peine ? Et vous mes frères et soeurs qui m'arrachent le coeur, par ailleurs et d'ailleurs j'ai peur de l'heure où on pètera les plombs dans notre micro maison. Mais ça, c'est que si les canons ont du plomb. Papa, toi qui sera là pour moi. C'est de la joie. Maman, qui a arrêté de fumer il y a une année. Je suis fier de toi. Pour moi, c'est comme si le roi venait vers toi te dire plein de joie : BRAVO...
Mes deux chats qui sont là pour moi, c'est quoi pour vous qui se passe ? En tout cas, pour Max, Loane, Sam, Zoé, Thierry et Véro, c'est la chance de partir en tour du monde... parce qu'il y en a  qui tournent toujours dans le même monde...
Parce qu'il y en a qui tournent toujours dans le même monde !"
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