Joies du voyage
Hors des grands axes
Approvisionnements
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Vie de famille
Une question de rythme
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Janvier 2014. Ghana 2ème partie : Kumasi - Paga
Au sommaire :
 
Edito
Sécurité et liberté
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Bivouacs
Un équilibre à trouver
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Nous avions peu d’attentes par rapport au Ghana. C’était pour nous un pays pratique  et sûr pour shipper Baloo, c’est tout. Après un mois passé à le parcourir du sud au nord, nous en sortons enchantés, transformés, enthousiastes. Voici la seconde partie de notre récit.
Voyages intérieurs
Au-delà des apparences
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Evènement
Paléo festival
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Sur la route
Tout au long de la route, nous croisons de drôles de chargements, des véhicules improbables et certaines carcasses, parfois utilisées pour la prévention routière…
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Clins d’oeil
 
Ames pures
Nous nous fions à notre instinct pour prendre toutes nos décisions. C’est devenu une habitude. Au Ghana, nous nous sommes rendus compte que nous utilisions la même approche pour déterminer chez qui acheter nos légumes. Mais quels sont concrètement les éléments ou les signes qui nous orientent chez un marchand plutôt qu’un autre ? La réponse est simple : notre ressenti. Soit on se sent bien et on achète, soit on se sent mitigé et on n’achète pas. Ce qui influence notre ressenti, ce sont de petits signes : sourire franc, regard vif et sincère, ton et douceur de la voix, qualité de la relation. Au final, au Ghana, très souvent on se dit : « cette personne a l’âme pure... »
Joies du voyage
 
Hors des grands axes
Si la route des mines d’or était d’une qualité misérable, jonchée de nids de poule, de trous et bosses rendant le parcours long et fastidieux, nous avons en revanche beaucoup apprécié les pistes, nombreuses, que nous avons empruntées. Les villages et les paysages changent radicalement de ce qu’on peut voir le long de la route principale.
En remontant vers le nord, nous découvrons les huttes rondes au toit de paille, les maisons construites à la manière d’un château, avec derrière l’enceinte, une place où tout le monde se retrouve et des cases dont la forme indique qui l’habite : la ronde pour les hommes célibataires, la rectangulaire pour le couple et les enfants et la hutte en forme de 8 pour les grands-parents et les jeunes filles de la famille. Ainsi sont conçues les habitations des Kassena, que l’on retrouve dans la zone nord du Ghana (Paga et environs) et sud du Burkina Fasso.
Il y a aussi les nombreux enfants en uniformes qui reviennent du chemin de l’école, comme 70% des enfants du pays.
Approvisionnements
Plus on monte au nord, moins les étals sont achalandés. Des mangues, avocats et ananas, nous ne conservons que le souvenir… Passé Kumasi, on trouve des tomates et des oignons, parfois une pastèque. Quand aux œufs, ils sont le plus souvent cuits durs, les frais ne supportant pas les transports… L’avantage de tout cela, c’est que nos réserves ont fondu comme neige au soleil et que nous avons désormais un peu plus de place dans les armoires de Baloo !
Quant au carburant, il se fait rare également et parfois nous achetons quelques litres puisés dans un bidon et transvasés au galon…
Maisons Kasséna avec peintures traditionnelles
Voyages intérieurs
 
Au-delà des apparences
En discutant avec nos enfants et en récoltant leurs impressions et commentaires sur le Ghana, Loane fait remarquer combien il est difficile de se rendre compte des choses en réalité. En voyageant, on découvre différents aspects d’un pays, on a des idées, des surprises, des intuitions, mais comment creuser, évaluer ce qui se cache derrière les apparences ? La question reste ouverte et fait écho à celles qu’on se pose fréquemment quand on a trop ou pas assez d’info : peut-on vraiment savoir ce qu’il en est au fond ?
Dossier : A la découverte des animaux
 
Sacrés singes
Boabeng-Fiema est un village situé à environ 30 km de Nkoranza en pleine forêt primaire et protégée. Les habitants y ont développé un mode de vie en parfaite complicité avec les singes, devenus sacrés. Les animaux sont donc soignés et respectés de la même manière que les membres de la communauté. Ainsi, lorsqu’un singe meurt, il est enterré et le prêtre des singes est appelé pour ériger la stèle et accompagner les esprits.
 
Nous bivouaquons pour un prix très modeste (8 cedi ce qui fait 4 frs pour les 6) au centre d’information qui se trouve à quelques kilomètres du village. L’endroit est simple, accueillant, naturel, on y trouve toilettes et douches et nous passons sur place une agréable soirée suivie d’une nuit fraîche juste comme il faut.
 
Les singes recevant les meilleurs égards, il nous faut prendre un guide pour aller les voir. On trouve essentiellement 2 espèces dans les environs du village dont les colobus blanc et noir, qui se font rares dans le monde, même si nous les avions vus en Ethiopie en 2009.
 
Les premiers sont peu farouches et approchent volontiers et sans agressivité, ce qui nous arrange. Nous ne sommes en effet pas toujours rassurés devant les singes ; ceux d’Asie nous avaient régulièrement effrayés.
 
Les Colobus en revanche restent à distance, le plus souvent sur les branches des arbres, où l’on peut les observer sans peine.
Safari : antilopes et éléphants
Le parc se visite avec des guides armés, que l’on choisisse la version piétonne ou véhiculée du safari. Habitués à faire nos propres safaris avec Casita et sans accompagnant, nous nous demandons comment se passera la collaboration avec le guide. Au petit matin, nous convenons d’un tour de trois heures, soit une de plus que l’excursion classique, nous voulons prendre le temps d’observer les animaux à notre rythme.
Le guide se fait très discret dans Baloo, se contentant d’indiquer les pistes à suivre et, ici ou là, pointant du doigt des antilopes, vautours ou autres espèces dont les noms nous échappent souvent. Après deux heures et demi de safari, nous n’avons toujours pas croisé d’éléphants. Nous sommes sur le point d’avouer notre déception, lorsque nous découvrons derrière un bosquet un groupe de 4 mâles. Le guide nous propose de déposer Baloo et de poursuivre à pied. C’est alors que nous comprenons combien la présence du guide est judicieuse. Dans tous les parcs que nous avions visités en Afrique orientale, nous devions impérativement rester à bord de Casita. Ici, nous avançons pas à pas jusqu’à une distance de 40-50 mètres des pachydermes. Sublime. Cela crée une proximité avec les animaux très émouvante.
Le même après-midi, nous avons le privilège inhabituel de découvrir un éléphant sur la place de camping. Nous aurons tout le loisir de l’observer longuement.
Prise d’otages à Mole
Au Mole national park, le motel met à disposition des campeurs une zone avec quelques paillotes et des sanitaires, dans laquelle se promènent plusieurs phacochères. Nous nous installons confortablement, sortons les hamacs, la table et tout ce qu’il nous faut et décidons de prendre une journée de repos avant de partir en safari le lendemain.
L’après-midi, depuis la piscine du motel, nous observons émerveillés quelques éléphants s’abreuvant au point d’eau en contrebas. De retour à Baloo, un peu plus tard, Véro et Thierry découvrent les 4 enfants enfermés dans le véhicule encerclé de babouins. Ils avancent prudemment, puis au moment d’ouvrir le coffre pour demander ce qu’il se passe, écoutent les explications vives et désordonnées de l’agression dont ont été victimes Max, Loane, Sam et Zoé. Un peu incrédule, Thierry regarde les babouins profiter de leurs nouveaux quartiers et jouer avec notre matériel : hamacs, table et natte en particulier. Tant que nous restons passifs, tout se passe très bien et nous pouvons garder le coffre de Baloo ouvert. Par contre, lorsque, désireux de récupérer la natte qu’une femelle ronge, Thierry effectue un geste un peu brusque, l’alerte est donnée du côté des babouins et les singes bondissent toutes dents en avant et hurlant à l’unisson. Thierry n’a pas le temps de sauter dans Baloo. Il fait face, se persuadant qu’il saura empêcher les babouins d’entrer dans le véhicule. Loane, elle, échaudée par la première attaque, perd ses moyens (ou les retrouve) : elle hurle comme une bête féroce, saisissant une spatule en bois et la brandissant de son air le plus menaçant. Emportée dans l’élan, Véro s’empare du bidon d’eau et le jette à l’extérieur, pendant que Max aide Thierry à entrer et fermer le coffre. A l’intérieur, c’est l’éclat de rire nerveux. Voyant Loane avec les larmes aux yeux, Véro demande si elle a eu peur pour son papa. « Surtout pour moi, répond Loane » dans un éclat de rire saccadé de sanglots ravalés…
A l’extérieur, les babouins nous défient, grimaçant, mordillant et souillant nos affaires. C’est la planète des singes, à notre tour d’être en cage ! Pas moyen de les faire partir. Ils sont plus d’une trentaine et semblent rancuniers. Nous prenons notre mal en patience et profitons de faire quelques photos et séquences. Après 45 minutes, entassés dans Baloo par 46°C, on commence à trouver la plaisanterie douteuse… C’est finalement notre voisine qui alerte un garde. Brandissant son fusil et quelques pierres, ce dernier chasse nos kidnappeurs et nous restitue nos biens.
Le soir venu, Max est plutôt inquiet. Les enfants dorment habituellement la porte latérale et le coffre ouverts. Au moment de se coucher, chacun d’entre nous se munit donc d’un bâton et de deux pierres, prêts à repousser l’ennemi en cas d’attaque nocturne…
Cela dit, nous avons passé une nuit sur le site du camp d’esclaves à Paga. La visite est simple et concrète et relate les conditions de vie des esclaves du 18-19ème Siècle. Et le soir venu, quelques voisins sont venus faire connaissance.
Bivouacs
 
Un équilibre à trouver
Plutôt adeptes du camping sauvage, nous aimons habituellement bivouaquer où bon nous semble. Pourtant, au Ghana, nous avons fréquemment passé la nuit dans le jardin d’un hôtel ou aux abords d’une structure. En effet, Il n’est pas toujours simple d’obtenir une autorisation pour s’installer aux abords d’une maison pour la nuit. Il n’y a que les anciens pour prendre ce genre de décisions et ils sont rarement disponibles… l’attente peut être longue. Du coup, nous avons repris la route et avons posé la question à la première structure clôturée, sans trop savoir où nous étions. Il s’agissait en fait d’un dispensaire et nous avons été accueillis avec le sourire et très naturellement.
Forts de cette expérience, nous avons décidé de renouveler autant que possible ce genre d’initiatives, parce qu’elles nous permettent d’entrer un peu dans les coulisses du pays. En plus, c’est l’occasion d’apporter parfois une forme de soutien à des structures à caractère social, ce que nous avons toujours du plaisir à faire.
Réserve d'eau
Assiettes creusées dans la roche
Evènement
 
Paléo festival
Ce sera à la fin du mois de juillet et pourtant on s’emballe comme si c’était demain… Nous sommes invités à passer une semaine au Paléo festival de Nyon sur le site de la Ruche qui accueille les arts du cirque et de la rue et qui aborde cette année le thème des voyages en folie. Plus d’infos suivront dès que nous les aurons…
Vie de famille
 
Une question de rythme
Depuis que les enfants sont inscrits au Cned, nous avons toujours eu de la peine à respecter notre rythme. Souvent inquiets par rapport aux délais d’expédition des devoirs, nous ne prenions aucunes vacances. Résultat, après 2 ou 3 unités, les enfants s’épuisent et prennent du retard, ce qui réduit à néant les chances de prendre des vacances plus tard… Cette année, nous avons donc pris le problème par l’autre bout et élaboré un rythme de travail qui correspond mieux à notre propre rythme : une unité est bouclée en 2 semaines et suivie de 4 jours de pause plus un week-end. Ainsi les enfants sont motivés à tenir le délai de 2 semaines et récompensés du travail accompli. Cela fait depuis notre arrivée au Ghana que nous tenons ce rythme et ça marche super bien !
 
Autre rythme, même constat : le rythme de voyage. Dès que nous enchaînons les journées de route sans nous accorder 2-3 jours de répit, nous fatiguons et perdons notre entrain. Du coup, là aussi, nous avons adopté un rythme plus adapté à nos besoins : après une journée de route, on se pose un jour au minimum. Moins de tensions, plus de plaisir et meilleure disponibilité.
Salles de classes et oui c'est bien un éléphant sur le chapeau de Max
Ligne de mire
 
Nous sommes actuellement au Burkina Faso où nous avons retrouvé Mathilde et Clément (voir les récits de Bolivie juillet-août 2011). Nous vous donnerons de leurs nouvelles et des nôtres dans notre prochaine mise à jour…
Le Ghana un pays qu'on a dans le coeur
Vive les couleurs
Le dimanche: journée lessive
3
Miss Terre
Toujours plus de succès
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Clins d’oeil
Ames pures
Sur la route
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Miss Terre
 
Toujours plus de succès
Notre livre séduit et convainc de plus en plus de lecteurs. Un immense merci pour vos feed-back !
"On m'a offert votre livre pour Noël et je viens de le terminer. J'ai adoré. D'abord parce que c'est très bien écrit et que le changement régulier de forme dans l'écriture rend le récit très vivant. Ensuite parce que c'est rare qu'un voyageur ou qu'une famille de voyageurs rende aussi justement compte des questionnements et des émotions que procurent un tel voyage. Enfin j'ai trouvé formidable la description de votre tribu, de son fonctionnement, de ses tiraillements ainsi que son évolution. Votre livre va bien au delà d'un récit de voyage, et c'est pour cela qu'il m'a plu."
 
"Je trouve que c'est très très bien écrit, il y a un vrai talent d'écrivain là-derrière... Les sentiments et émotions y sont tellement bien analysés, décrits, qu'on (enfin: je) les ressens aussi. Je suis soufflée par votre sens de l'analyse et de la description de ce qui touche au mental. Ensuite, je trouve que le texte est bien rythmé: très bonne idée que ces "inclusions" de journaux des différents protagonistes, cela offre plusieurs points de vue, plusieurs ressentis, c'est drôle de voir ce que retient l'un par rapport à l'autre. L'un parlera d'un détail, l'autre, d'une humeur... Cela "coupe" bien la narration. Le passage de la narration à la première personne est chouette aussi, enfin, bref, c'est très bien écrit. Je me réjouis de continuer à le lire, et je sais déjà que ce livre fera partie des (très) rares qui me feront sentir un peu orpheline lorsque la dernière page sera tournée... Bravo, bravo, bravo!"
 
"J'ai presque terminé votre livre et sniff parce que je voyageais bien avec et je ne souhaite pas qu'il se termine... Je ne l'ai pas encore terminé et pourtant certaines de vos paroles ont résonné en moi comme un écho. Merci à vous pour cela ..."
 
"MERCI à vous 6 pour ce beau bouquin, si vrai, si sincère, si authentique ... je vais râler quand je l'aurai terminé... J'étais moi aussi à bord de Casita, c'est l'effet que ma lecture me procure : c'est magique !! merci pour ça."
 
"Nous aimons beaucoup votre livre ! On apprécie l'ambiance du livre, le style, l'écriture."
 
"J'aime beaucoup le style d'écriture;  quant à la conception du texte et la mise en forme des différents intervenants elle est originale et intéressante; la lecture reste fluide.
Le ton toujours assez poétique et profond rend le texte agréable à lire. Les anecdotes m'ont parfois replongée dans des souvenirs similaires et j'ai eu l'impression de presque me relire, notamment sur l'Inde. Comme quoi, il est des aventures qui nous laissent le même goût dans la bouche!"
 
"Je viens de finir ton livre et je voulais te féliciter pour la manière dont il est écrit. Je me suis retrouvé plus d’une fois des larmes plein les yeux rien qu’en te lisant. Cela fait un bien fou..."
Edito
 
Sécurité et liberté
Dans tout le Ghana, quels que soient les endroits où nous nous arrêtons, nous sommes reçus avec sourire et bienveillance. Les gens se tiennent à distance respectueuse, attendant un premier geste ou signe de notre part pour entrer concrètement en relation. Jamais nous ne sommes assaillis ni encerclés de curieux, vendeurs ou mendiants et quand les gens nous abordent spontanément, c’est pour nous renseigner ou nous aider si nécessaire.
Une fois la relation établie, les Ghanéens montrent un vif intérêt pour notre voyage, tout en conservant une certaine retenue dans leurs questions, toujours soucieux de ne pas nous importuner. Ainsi, s’ils rendent volontiers service, ils savent aussi se faire oublier et nous laisser profiter des lieux et de notre intimité.
Le Ghana nous démontre ainsi qu’il en faut peu pour être heureux et qu’il n’en faut guère plus pour ressentir un profond sentiment de sécurité et de liberté.
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