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Février-Avril 2011 : Argentine
L’Argentine est grande et parfois grandiose. Ce pays est vaste, les distances sont longues et la notion d’espace devient concrète quand on s’y aventure. Mais qu’y a t-il à l’intérieur ? C’est ce que nous avons cherché à découvrir ces dernières semaines, du Sud au Nord, sans passer par Buenos Aires. Qu’offrent les gigantesques étendues vierges et sauvages de ces contrées ? Comment nous y sommes-nous sentis? C’est ce que nous vous livrons dans les lignes qui suivent.
Bariloche : les six mènent l’enquête
La ville est réputée pour son charme, sa ressemblance avec la Suisse, son chocolat et… ses voleurs ! Au fil des lectures des blogs et sites de voyageurs, nous avions constaté que 80% d’entre eux se sont fait cambrioler en plein centre-ville, devant le poste de police. Depuis plusieurs semaines donc, Thierry s’était mis en condition et avait laissé s’installer la crainte en lui. Pas question de laisser Casita seule. Soyons clairs : nous n’avons eu aucune visite désagréable et aucun vol. Mais un soir, peu avant de se coucher, Thierry remarque un drôle de manège autour d’un camping-car voisin, appartenant à une famille argentine dont il a fait la connaissance en cours de journée. Un couple rôde aux alentours, puis soudain l’homme entre par la fenêtre. Nous observons. Les photographions au zoom. Ils nous voient et semblent agités. Dans le but d’enquêter, Thierry sort de Casita et rattrape les deux personnes qui s’en vont, ignorant les « Thierry, reviens ! » de Véro paniquée.
En quelques questions habiles, Thierry se libère de ses soupçons. Les deux personnes racontent le même voyage que la famille rencontrée l’après-midi. Elles font donc partie du groupe. Pas besoin d’en savoir plus.
Accessoirement, dans le coin, nous avons clairement préféré Villa Agostura à Bariloche. Plus petit, plus joli, plus de cachet, c’est une halte plus intéressante que Bariloche.
Le glacier Perito Moreno
IMPONENTE ! C’est ce que l’on dit ici. A juste titre. Aucun mot ne peut décrire le spectacle. Ca craque, ça gronde, ça tombe… Le glacier avance d’un mètre chaque jour et ses flancs viennent s’effondrer dans les eaux du lac dans lequel il se glisse. Nous restons deux journées à l’observer, l’écouter, le scruter, le guetter… Chacun équipé d’un appareil photo, Max et Thierry font leurs paris… Tombera, tombera pas. Max assurera la prise de photo en rafale, tandis que Thierry filmera les effondrements… Mais rien ne s’écroule. Heureusement, pour réduire notre frustration de ne rien voir s’ébranler, un merveilleux arc-en-ciel chevauche le glacier sur toute sa largeur et rend le tableau encore plus majestueux.
Finalement, après 8 heures de patience, nous assistons au spectacle. Un premier pan se fracasse dans les eaux limpides. Puis, un second, et un troisième. Finalement, c’est presque toute la face qui change de visage en quelqes minutes, laissant apparaître de nouvelles failles bleu glacé. Tandis que les preneurs d’images se délectent, Véro et Loane assurent la bande son : ça vient, ça vient, ça vient… C’est comme sur la photo, papa, c’est comme sur la photo !!
A découvrir sur Youtube : le glacier Perito Moreno
La Ruta 40
Peu friands des kilomètres insensés, nous avions décidé dès le début de ne pas descendre jusqu’à Terre de Feu. En effet, nous ne voyons pas l’intérêt de gagner Ushuaïa, dont le nom et le mythe semblent davantage dûs à l’émission homonyme qu’à ce qu’offre la ville et la région. L’Amérique du Sud est gigantesque, l’Argentine est vaste et le temps que nous avons n’est pas illimité. Nous privilégions la visite des lieux qui nous appellent. L’un d’eux est le glacier Perito Moreno.
De Bariloche au glacier, la route est longue, très longue, 700 km de piste et 700 km de route. Curieusement, nous ne nous y sommes pas ennuyés. Fascinés par les ciels qui se sont succédés au-dessus de nos têtes, nous n’avons cessé de percevoir du changement dans les paysages plutôt monotones au premier regard. Comme le souligne Loane, c’est dans les détails que les changements sont les plus évidents. Alors, nous avons scruté les couleurs des herbes, leur hauteur, les types de roches, de pierres, les dégradés de l’horizon, les formes des nuages, les reflets des mirages, les courses des guanacos, les vols des condors… Jour après jour, durant une semaine, sur la même route, dans le même environnement dénué de toute habitation et de toute vie humaine, nous avons laissé le vide nous remplir et les kilomètres nous nourrir. Tant d’espace. A quoi cela sert-il ? Ca laisse songeur…
Un jour, tandis que nous roulions à 60 km/h sur la piste de ripio (gravier), une Renault Kangoo entreprend de nous dépasser. Au moment de se rabattre devant nous, la voilà qui part en travers, son conducteur perdant complètement la maîtrise de l’engin. Pas le temps de freiner, il nous faut l’éviter. Sans nous mettre en péril. Délicatement, nous dévions notre trajectoire, tout en veillant à ne pas sortir de la piste. La voiture s’approche de plus en plus de nous et heurte finalement la cellule de Casita en son milieu. Plusieurs centaines de mètres plus loin, nos deux véhicules s’arrêtent. Le chauffeur de la Kangoo nous rejoint, blême. Pas de casse. Juste une griffure pour le souvenir. Il nous remercie, parce que selon lui, sa voiture s’est appuyée contre notre camping-car au moment où elle allait se retourner. Nous l’avons donc maintenu sur ses roues, nous dit-il. Pas de quoi ! Une chose est sûre, plus que jamais, nous diminuons notre vitesse avant de passer d’une voie à l’autre sur les pistes.
Au fil des jours, nous profitons de bivouacs somptueux, au bord de lacs le plus souvent. Nous prenons l’habitude de nous y baigner systématiquement malgré une température de l’eau qui n’excède pas les 10°C. L’air est pur et vivifiant. Les nuits nous envoûtenet de leur silence. Nous sommes seuls au monde depuis plusieurs jours.
Voyageurs rencontrés
A Cafayate, nous rencontrons Claude et Marie-Jo. Sur les routes depuis 15 ans, ils vivent dans un minibus Mitsubishi 4x4 L300 de 2 m2 habitables. Les écouter parler de leur vie est un régal. Ca a le goût de l’authentique jusque dans les détails. Le pur, le vrai, le simple. Leurs histoires ont une saveur décalée, celle de ceux qui sont sortis du système voilà 15 ans et qui le découvrent par hasard, au fil des rencontres, au fil des discussions. Ils parcourent le monde, souvent le nez en l’air ou sur les cartes à l’affût des oiseaux et de leurs migrations. Passionés, ils jouissent de leur passion, sans s’inquiéter de ce que le monde peut être ou devient, parce qu’ils ont compris que le monde, c’est ce que l’on en fait. Alors dans leur monde, cela ne fait pas très longtemps que Marie-Jo a cessé de recopier à la main les mails qu’elle recevait, pour en préparer une réponse manuscrite qu’elle recopiait ensuite sur le clavier d’un cyber-café. De même, ils ont découvert les sites internet de voyageurs il y a peu et depuis se délectent des récits de voyage qu’ils peuvent y lire.
Leur rythme est unique, il leur appartient. Bien souvent, au lieu de faire changer leur environnement, ils s’y adaptent. Ainsi, depuis de nombreuses années, ils ont pris l’habitude de ne plus manger le soir, parce que leur éclairage n’est pas génial et que ce n’est pas pratique. Claude crée des présentations splendides de leurs aventures et découvertes, à l’aide de montages qu’il réalise sur Powerpoint parce que c’est l’outil qu’il maîtrise. Nous sommes émus par sa frustration, lorsqu’il avoue ne pas savoir comment faire pour pouvoir les partager sur internet. Nous ne le savons pas non plus… Faut-il qu’il abandonne Powerpoint pour suivre le mouvement et accéder à la mise en ligne telle qu’elle se pratique aujourd’hui ? Ou au contraire, y a-t-il un sens à ce que ses réalisations restent confidentielles, parce qu’elles sont le reflet d’un autre mode de vie, d’une vie plus intime, plus vraie peut-être ? Doit-on choisir irrémédiablement entre authenticité et modernité ? Cette question pourrait être celle de l’évolution du monde.
Passer quelques jours avec eux fut une joie intense pour nous 6. Leur enthousiasme, leur promptitude à s’émerveiller de tout après tant d’années sur les routes, leur capacité à se contenter de si peu et à s’adapter à ce qu’ils ont, sont autant de leçons que nous retiendrons de notre virée en Argentine. Nous les leur devons. Merci à vous deux. Nous nous réjouissons de vous revoir.
Franck et Carole. Un couple suisse, sur les routes depuis 12 ans. Une paye ! Avec eux aussi, la rencontre est généreuse et cordiale. C’est incroyable de découvrir ces voyageurs au très long cours, qu’on n’a aucune chance de dénicher sur internet. Inspirant. Motivant. Stimulant. Eux nous ont offert une terre d’accueil et de transition pour notre retour en Suisse, à côté de leur ferme à Châtillens. Qu’on se le dise, on retient l’idée et déjà : mille mercis.
Marie et Olivier. Rencontre intense, vive. On se raconte, on partage, on met quelques rêves en mot et on se rend compte qu’on se comprend, qu’on aspire aux mêmes choses. C’est sûr nos routes se croiseront encore et avec plaisir. www.caminatachacana.com
Tout de bon à tous ! Ou, si vous comprenez mieux : que le vaya bien!
 
Casita
L’Argentine produit des Iveco. Du coup Casita s’est sentie mal et a souffert de quelques maux inhabituels. Nous avons visité un garage à Cordoba pour faire réparer le radiateur qui fuyait, puis à Salta, pour faire changer un joint de distribution et stopper ainsi la fuite d’huile. En outre, il a fallu refixer le support moteur dont les 3 boulons se sont fait la malle, dégoûtés par les vibrations qu’imposent la Ruta 40.
 
Anecdote
Sur le parking du Perito Moreno, tandis que le garde local nous demandait de déménager et de rejoindre le parking d’en-bas, Véro a tenté de bluffer en disant avec applomb : nos amis sont sur les passerelles d’observations, nous les attendons. Ils ont la voiture qui est là, précise-t-elle en montrant derrière elle sans se retourner. Le garde regarde la voiture en question puis interroge Véro : laquelle ?
- Celle-là… s’interromt Véro en constatant que la voiture voisine avait quitté le parking sans qu’elle en s’en aperçoive.
-Ah les salauds ! Ils sont partis sans nous dire. Maintenant il faut qu’on les attende ici, si on veut qu’ils nous retrouvent !!
Les Argentins
En général, nous nous abstenons de vous livrer les formules du guide du Routard, parce que nous préférons nous risquer à nos propres analyses et interprétations. Cependant, il est un dicton qu’il cite et que nous avons beaucoup aimé, parce qu’il traduit parfaitement ce que nous avons ressenti
 
« Le Guatémaltèque descend des Mayas, le Péruvien des Incas et l’Argentin… du bateau ! »
 
Nous l’avons dit, l’Argentine est immense. On y expérimente concrètement le sens du mot espace. Un espace qui peut offrir un sentiment de liberté et d’ouverture totale, parce qu’on y est presque seul au monde. Un espace qui peut aussi laisser une sensation de vide, parce que la densité de population est si faible qu’on peine à y cerner la cohésion, la culture, l’appartenance.
Nous n’avons pas trouvé d’intérêt commun avec les Argentins. Peut-être n’avons–nous pas su les prendre ou les comprendre. Evidemment, il y a eu les rencontres dont nous vous avons parlé ci-dessus. Mais elles furent rares et exceptionnelles.
Si le pays est grand et ouvert, les échanges avec les habitants sont plutôt limités. Après les questions « d’où viens-tu et où vas-tu ? » la discussion prend souvent fin. Est-ce par trop d’habitude aux voyageurs motorisés que l’intérêt s’est estompé ? Est-ce par manque de disponibilité que les discussions sont brèves ? Ou le fait d’arriver là en fin de vacances a-t-il joué un rôle ? Nous ne savons pas.
Peut-être changerons-nous d’avis lorsque nous aurons vu Buenos Aires ? Nous verrons. Ce qui est sûr, c’est que nous nous réjouissons de revenir dans ce pays pour y voir d’autres choses encore.
Pour l’heure, nous sommes de retour au Chili pour quelques jours, où nous allons explorer les environs de San Pedro d’Atacama avec la sœur de Thierry et ses deux enfants, histoire de faire le plein de famille avant de poursuivre notre montée vers le Nord.
Chemin parcouru
Ecole
Nous avons pris maintenant l'habitude de faire école en roulant, pour exploiter au mieux les temps de déplacement. A ce sujet, au Chili, comme en Argentine, les élèves ont le choix de leur horaire. Soit ils ont école en matinée jusqu'à 13h, soit l'après-midi jusqu'à 20h. Voilà un système original et qui ne manque pas d'intérêt.
La Péninsule Valdès
Hors saison pour admirer les baleines, nous mettons tout de même le cap sur la fameuse péninsule avec l’espoir d’y voir les orques chasser sur la plage. En route, nous faisons escale à Punta Tombo, le fief des pingouins de Magellan. Arrivés de nuit, nous nous endormons bercés par le chant des pingouins. Au petit matin, nous sommes seuls à rendre visite aux oiseaux bipèdes, haut comme trois pommes et drôles comme une troupe de clown. Ce fut un coup de cœur pour nous tous. Désormais, le pingouin est entré dans la liste de nos animaux fétiches. Il est amusant, curieux, très facile à approcher et fascinant à observer.
Lorsqu’ils se mettent à crier ou à se battre bec contre bec, nous entrons dans le reportage animalier, privilégiés que nous sommes, à quelques centimètres seulement d’une scène qui se déroule habituellement sur nos écrans TV. Superbe.
A Valdès, nous prenons la direction de la Punta Norte. 1h30 de piste à l’aller, 1h30 de piste au retour. Nous le ferons 3 jours consécutifs, puisqu’il n’est plus autorisé de bivouaquer sur les sites d’observations. En vain. Nous n’avons pas vu d’orques. Ni de près, ni de loin. En revanche, nous aurons observé pendant 3 jours les otaries sur la plage et les tatous dans le parking : marrants.
Dans le village de Puerto Piramide, nous avons bivouaqué au bout de la plage, sur l’aire camping-car gratuite à disposition. Là, nous avons eu droit à a projection d’un film en français en plein air, proposé par un couple de voyageur argentin « Cinema de la calle, cinema por todos ».
Avant de quitter la péninsule, nous effectuons un repérage de la playa Bardellas, seul lieu autorisé au bivouac en dehors du village de Puerto Piramide. Nous y reviendrons en novembre prochain pour observer les baleines qui résident dans la baie à cette saison. L’endroit est sublime. Nous nous réjouissons.
En route pour le Nord
Nous faisons escale à la Cumbre, environ 100 km au Nord de Cordoba, par curiosité. Nos amis d’Ayabombe ayant eu un coup de cœur pour cet endroit, nous voulions le voir. Ce fut l’occasion de rencontrer la famille Carrizo. Lui est ancien footballeur professionnel. Il a joué dans l’équipe de la Boca et fait quelques passes à un certain Diego Maradona, très connu dans la région… et plus loin aussi il paraît ! Il faut dire qu’avec la taille de notre culture footbalistique et notre intérêt pour ce sport aussi grand que pour la croissance des invertébrés sur la panète Mars, nous éprouvions quelques craintes et a priori… Eh bien, d’une part nous avons rencontré une famille très sympa, mais en plus nous avons été impressionnés par le projet qu’ils ont développé dans cete petite ville. Achetant 15 hectares, ils ont créé un terrain de foot et diverses installations sportives dont jouissent les locaux. Cette visite fut aussi pour nous l’occasion de goûter au mate, boisson nationale culte. Sorte d’infusion plutôt amère, ce n’est ni du thé, ni notre tasse de thé…
A La Cumbre, nous rencontrons aussi un valaisan, Philippe et sa femme Elva, bolivienne ayant vécu en Argentine. Là aussi, nous avons été impressionnés par la taille de leur projet : un café-théâtre à La Cumbre, le Bémol Café. Charmé par leur accueil et leur chaleur, nous avons passé avec eux une belle journée à parler français pour le plus grand plaisir de tous !
Plus loin sur la route, notre coup de cœur fut pour San Marcos de la Sierra, un petit village à orientation nature, soin, détente. Ambiance bohème, artisanat en tous genres et petite rivière bucolique. Nous sommes restés quelques jours en compagnie des chevaux à profiter de la quiétude de l’endroit. Seul bémol : au cours d’une expédition « recherche de bois de feu », Zoé s’est planté une épine d’accacia de 5 bon centimètres dans le pied. Elle fut rapatriée à Casita par Max et Loane qui l’ont portée à tour de rôle, tandis que ses pleurs faisaient office de sirène.
Avant d’arriver à Salta, nous avons découvert la quebrada de Cafayate, une vallée magnifique, faite de canyons rouges et ocres, dont les couleurs et les sculptures naturelles sont saisissantes. Tantôt au Far West, tantôt en Capadoce, on sillone de massifs en reliefs, ébahis par tant de beauté.
Salta fut une halte technique harmonieuse. La ville est très jolie et mérite qu’on s’y promène, quant à son camping municipal, il a sa réputation : il possède une piscine dont on dirait qu’elle mesure 1 hectare et c’est le lieu où rencontrer d’autres voyageurs. Nous nous y sommes donc arrêtés quelques jours, le temps de faire réparer en ville notre appareil photo.
La vallée de Humahuaca et le Paso de Jama furent nos dernières découvertes géologiques et naturelles de l’Argentine, en attendant que nous y revenions en octobre, pour profiter des chutes d’Iguascu et des baleines. A Purmamarca, les montagnes sont des œuvres d’art. Colorées de cinq à sept couleurs, elles semblent avoir été décorées par quelque artiste inspiré, dont certains s’empressent de rappeler qu’il s’appelle Dieu… Dans tous les cas, l’œuvre de la nature est réussie et nos yeux brillent encore de l’éclat que ces merveilles y ont fait naître.
Le Paso de Jama se devait d’être magnifique aussi. Malheureusement, au moment de l’ascension, un brouillard épais nous permettait à peine de distinguer la route, alors, les paysages… Pour pouvoir en profiter, nous nous sommes arrêtés sur les bas côtés de la route et laissé passer la nuit, en espérant découvrir un temps plus clément le lendemain. Au réveil, nous découvrons que nous avons dormi à 4'200 mètres, ce qui explique le mal de tête dont nous souffrons. En revanche, le ciel est dégagé. Nous sillonons alors dans le haut plateau, découvrant des paysages qui rappellent ceux du Tibet et ceux de Namibie à la fois. Inhabités, austères, rudes, ils sont surprenants autant qu’oppressants. Certes les couleurs sont étonnantes et les Salinas Grandes éblouissantes, mais tout cela nous laisse un goût sec dans la gorge. C’est vide. De tout. Décidément, la montagne ne nous gagne pas… C’est comme ça.
Sur le salar, les enfants prennent possession de l’appareil photo et font leurs premières images ludiques. Ils se réjouissent du salar d’Uyuni en Bolivie, pour donner libre cours à leur imagination. Mais déjà ils sont fiers de leurs photos. Ca donne, comme ils disent !
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